Question au gouvernement sur l’urgence de Mayotte (submersion migratoire illégale, détournement du droit du sol)

Alexandre Allegret-Pilot commence par saluer la qualité du travail de la rapporteure, soulignant sa lucidité et son engagement. Il affirme cependant que le texte, bien qu’il réponde à une urgence réelle à Mayotte, reste partiel et évite volontairement de traiter les causes structurelles de la crise que traverse le territoire : immigration illégale massive, explosion de l’habitat indigne, surcharge des infrastructures, pression sur les services publics, et remise en cause du droit du sol.

Ces problèmes ont des conséquences profondes sur la santé publique, la sécurité, l’écologie et les finances de la nation.

Il critique vigoureusement certains députés, notamment de l’extrême gauche, qu’il accuse d’agir contre l’intérêt national sous couvert de générosité humanitaire. Il dénonce une vision idéologique qui consiste à défendre des droits pour des personnes en situation irrégulière au détriment des citoyens français, en particulier ceux d’outre-mer. Pour Alexandre Allegret-Pilot, la solidarité nationale doit être recentrée sur les Français eux-mêmes, sans pour autant renier la générosité internationale, mais sans confusion entre les deux.

Allégret-Pilot s’indigne que certains élus, financés par les impôts des Français, prennent des positions contraires à leurs attentes et à leur sécurité, et alerte sur le danger d’un discours déconnecté du réel. Il appelle à revenir au bon sens, à l’écoute des Mahorais et à la restauration d’une vraie souveraineté républicaine, fondée sur des règles claires et sur la priorité donnée aux membres de la communauté nationale.

 

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