
Alexandre Allegret-Pilot partage évidemment l’ambition de garantir aux Français une électricité abordable tout en préservant notre indépendance énergétique. Toutefois, indexer les prix sur leur évolution passée revient à ignorer les dynamiques actuelles et futures des coûts. De plus, les mécanismes d’administration des prix ont montré leurs limites, se révélant souvent déconnectés de la réalité et générateurs d’effets pervers.
La proposition d’une TICFE flottante, évoquée par certains députés, mérite d’être étudiée, bien que son poids dans la tarification demeure limité. Alexandre Allegret-Pilot estime cependant que ce n’est pas à la loi de fixer les marges, mais au marché, à condition que celui-ci repose sur une production suffisante et une formation des prix reflétant réellement l’équilibre entre l’offre et la demande.
Le véritable problème réside dans la fixation des prix au niveau européen, mais surtout dans la prolifération d’intermédiaires artificiels. Comme le soulignent certains experts, ces « producteurs de factures » captent l’essentiel des hausses de marges sur le marché de l’électricité. Ces acteurs, imposés par la doctrine bruxelloise de la concurrence, viennent perturber un marché qui, par nature, relève d’un modèle largement monopolistique.
Lien de l’intervention à 1 heure 5 minutes et 20 secondes:
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/videos/CRVANR5L17S2025IDV15821808