Question écrite sur le statut de réserviste et son articulation avec le bénéfice du contrat de sécurisation professionnelle (CSP)

Alexandre Allegret-Pilot interroge Mme la ministre du travail et de l’emploi sur le statut de réserviste et son articulation avec le bénéfice du contrat de sécurisation professionnelle (CSP). Le contrat de sécurisation professionnelle a pour objet l’organisation et le déroulement d’un parcours de retour à l’emploi. Ce parcours comprend des mesures d’accompagnement, notamment d’appui au projet professionnel, ainsi que des périodes de formation de travail.

Le statut de réserviste permet de conjuguer vie professionnelle civile et engagement militaire tout en assurant à l’armée une force de travail flexible et réactive. Le contrat d’engagement à servir dans la réserve (ESR) est souscrit pour une durée de 1 à 5 ans renouvelable. Les réservistes opérationnels peuvent servir dans la limite de 60 jours par an.

Cette limite peut être portée à 150 jours en cas de nécessité liée à l’emploi des forces et à 210 jours pour les emplois présentant un intérêt de portée nationale ou internationale. Pour cela, une rémunération à partir de 60 euros par jour est prévue. Néanmoins, à l’heure actuelle, la qualité de réserviste exclut le bénéfice du CSP pour une personne qui est en recherche active d’emploi.

Il peut sembler contraire à l’intérêt général d’exclure un réserviste du bénéfice du CSP, dans la mesure où cette activité ne paraît pas contraire à l’objectif poursuivi par le CSP et bénéficie par ailleurs à la communauté nationale. Face à ce constat, il lui demande quelles mesures le Gouvernement envisage de prendre pour que le statut de réserviste n’affecte pas le bénéfice du CSP, tout comme pour ce qui concerne l’ensemble des dispositifs d’allocations relatifs à une recherche active d’emploi.

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