Question au gouvernement: violence juvénile : le problème n’est pas le couteau, mais la main qui frappe

Le député Alexandre Allegret-Pilot a interpellé le Premier ministre à l’Assemblée nationale sur la question de la violence juvénile et de la régulation des armes blanches. Rappelant le drame d’une surveillante poignardée par un adolescent de 14 ans, il a dénoncé l’illusion d’une solution par l’interdiction des couteaux, machettes ou haches, assimilant cette logique à une suite d’« hélucubrations » comparables à interdire les voitures pour lutter contre les refus d’obtempérer.

Selon lui, le problème n’est pas l’objet, mais « la main qui porte le coup », c’est-à-dire une jeunesse gagnée par la barbarie et abandonnée par un État laxiste. Il a souligné la gravité de la situation : 42 homicides commis par des mineurs en 2022, 5 000 homicides ou tentatives chaque année, faisant de la France un des pays les plus dangereux d’Europe.

Alexandre Allegret-Pilot a accusé le gouvernement d’impuissance et de lâcheté, préférant les slogans aux actes. Il a exhorté l’exécutif à appliquer enfin les lois votées mais jamais mises en œuvre, comme celles proposées par Éric Ciotti, et à réactiver des mesures de fermeté telles que l’encadrement militaire des mineurs délinquants ou la suppression des allocations familiales pour les familles défaillantes.

En conclusion, il a lancé un appel à la fermeté et au courage politique : « Dénoncer la barbarie, c’est bien. La combattre vraiment, c’est mieux.

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