
Le député Alexandre Allegret-Pilot interpelle le ministre chargé des Outre-mer sur la situation en Nouvelle-Calédonie. Il rappelle que les Calédoniens ont, à trois reprises, confirmé leur volonté de rester français, et critique le report des élections provinciales. Il dénonce les discussions du gouvernement avec le Front international de décolonisation, mouvement séparatiste soutenu par l’Azerbaïdjan, ainsi que la promotion d’une notion étrangère à la Constitution : la « souveraineté partagée ».
Le député accuse l’exécutif d’adopter une position hypocrite : défendre la République en métropole mais affaiblir ses principes dans les Outre-mer. Il souligne l’injustice consistant à refuser le droit de vote à certains Français de Nouvelle-Calédonie au nom de leur durée de résidence, tout en défendant par ailleurs le droit de vote des étrangers. Selon lui, instaurer une citoyenneté à deux vitesses est contraire aux principes républicains et revient à créer un peuple « secondaire » parmi les concitoyens.
Réaffirmant que « la France est une et indivisible », il affirme que la Nouvelle-Calédonie est et restera française. Il rappelle que la réponse des Calédoniens a déjà été donnée à travers trois référendums rejetant l’indépendance. Il demande donc au gouvernement d’abandonner les débats institutionnels clivants et de concentrer ses efforts sur l’essentiel : la reconstruction économique et sociale du territoire, dans le respect de la souveraineté française et de l’unité nationale.