Intervention en commission pour lever les contraintes à l’exercice du métier de l’agriculteur

Le député est intervenu en séance pour défendre les agriculteurs et dénoncer les surtranspositions françaises des normes environnementales européennes, qui fragilisent la compétitivité des filières. Il a rappelé que les producteurs de pommes, de cerises, de fraises ou encore de noisettes sont aujourd’hui « aux abois », confrontés à une baisse de rendement et à des coûts qui les rendent vulnérables face aux importations étrangères.

Soutenant la dimension de simplification du texte, il a toutefois mis en garde contre le détricotage de l’article 2, qui ouvrait la voie à une utilisation encadrée des néonicotinoïdes, notamment l’acétamipride, autorisé ailleurs en Europe jusqu’en 2033. Selon lui, interdire dogmatiquement cet outil de protection des cultures revient à pénaliser unilatéralement les producteurs français et à créer une concurrence déloyale au sein du marché commun.

Au nom de l’UDR, il a défendu trois principes clairs : la science doit primer sur la croyance, pas d’interdiction sans solution, et ne pas laver plus blanc que blanc, car un excès de zèle réglementaire condamne nos agriculteurs à une disparition lente mais certaine.

En conclusion, le député a affirmé que son groupe voterait en faveur du rétablissement de la proposition de loi dans sa version initiale, plus réaliste et protectrice pour le monde agricole.

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