
Il y a un peu plus d’un mois, Alexandre Allegret-Pilot avait interrogé avec bienveillance le PDG de Michelin sur la question du salaire décent. Alexandre lui a demandé s’il connaissait le coût du travail dans son groupe et comment il se comparait à celui de ses concurrents. Il a affirmé n’avoir aucune idée du coût du travail chez ces derniers.
Cette semaine, l’annonce des fermetures des sites de Cholet et de Vannes, touchant 1 254 salariés, vient rappeler la réalité des « salaires décents » qui disparaissent. Ces décisions ne datent vraisemblablement pas de deux mois. Le député pose la question à Monsieur Armand s’il avait connaissance de ces éléments à l’époque où il était déjà ministre.
Cela amène donc à se questionner, puisque le coût du travail est sans doute l’un des critères ayant conduit à ces fermetures, devons-nous en conclure que le PDG de Michelin a sciemment trompé la représentation nationale et, par extension, l’actuel ministre de l’Économie ?