
Le député Alexandre Allegret-Pilot est intervenu à l’Assemblée nationale lors du débat sur la lutte contre la fraude aux aides publiques, dont le coût est estimé à 20 milliards d’euros par an pour la seule fraude sociale. S’il a annoncé que son groupe voterait en faveur de ce texte consensuel, il a souligné que la fraude touche aussi les subventions et les aides fiscales, alimentant le ras-le-bol de l’honnête citoyen.
Le député a rappelé que chaque euro détourné ne sert pas la politique publique prévue, mais affaiblit le consentement à l’impôt et nourrit le sentiment d’injustice. Il a particulièrement dénoncé les dérives liées aux dispositifs de rénovation énergétique, citant les 400 millions d’euros de fraudes à MaPrimeRénov’ en 2024, preuve selon lui que l’État crée lui-même les conditions de la fraude en multipliant les mécanismes complexes et artificiels.
Alexandre Allegret-Pilot a donc appelé à aller plus loin : simplifier en profondeur les dispositifs, réduire l’interventionnisme de l’État, alléger les impôts et libérer les énergies productives. Pour lui, c’est la seule voie crédible pour restaurer la méritocratie, renforcer le contrat social et redonner confiance aux Français dans leur justice fiscale.