
Le député dénonce les critiques envers une proposition de loi visant à faciliter l’utilisation de drones agricoles. Il s’oppose à une vision idéalisée et romantique de la nature, héritée du mythe du « bon sauvage », qu’il juge déconnectée de la réalité historique de la relation entre l’homme et la nature, marquée par des siècles de progrès techniques, notamment agricoles.
Il critique une écologie dogmatique, incarnée selon lui par une minorité de « réactionnaires verts », qui refusent le progrès tout en bénéficiant de ses fruits (augmentation du niveau de vie, réduction de la pénibilité, baisse du coût de l’alimentation, etc.). Pour lui, le progrès technique est la condition de la compétitivité, de la souveraineté, du progrès social et du financement de notre modèle social.
Il défend la proposition de loi en soulignant qu’elle ne prévoit pas l’introduction de nouvelles substances, mais seulement l’usage de moyens modernes encadrés pour soulager les agriculteurs. Il insiste sur l’incohérence de refuser ces outils tout en dénonçant la pénibilité agricole, la détresse paysanne ou les effets des accords internationaux comme celui du Mercosur.
Enfin, il cite le documentaire La ferme des Bertrands comme illustration de l’importance du progrès dans le monde agricole, notamment en zone montagneuse. Le groupe UDR votera en faveur du texte et propose même un amendement pour autoriser l’usage de drones dans les cultures en terrasse afin d’alléger le travail agricole et préserver les paysages.