
Les vignerons sont confrontés à une baisse durable et substantielle de la consommation de vin, tant en France qu’en Europe. La détresse de plusieurs d’entre eux tient tant aux aléas sanitaires qu’à la multiplication des normes et aux difficultés de transmission des exploitations et de valorisation du métier.
La question du marché est toutefois centrale, la consommation ayant diminué en volume de 70 % en soixante ans dans notre pays. L’évolution des habitudes de consommation est flagrante et la jeune génération n’y fait pas exception. Compter sur une inversion de la courbe à périmètre constant serait donc utopique.
Alors que les surfaces cultivées ne varient pas dans de telles proportions, quelles sont vos préconisations pour assurer des perspectives sereines à notre filière viticole ? En particulier, quelle organisation devrait, selon vous, être mise en place pour favoriser l’ajustement, si besoin, des capacités de production, la montée en gamme des exploitations, la conquête de nouveaux marchés à l’étranger et l’adaptation aux nouvelles attentes du marché national ?